Lorsque le bateau s'arrêta, je levai la tête, pensant que nous étions arrivés dans une autre petite crique. Ce n'était pas le cas. Ethen s'était arrêter au milieu de nulle part, le bateau avait peut être une panne, étrangement, ça m'était complétement égal. Je n'avais pas pu m’empêcher de m'éloigner pour pouvoir pleurer à mon aise. Ethen ne s'en était sûrement pas rendu compte, puisqu'au bout de quelque minutes, il vint s’installer derrière moi. Lorsqu'il me parla, je n'eus aucune réaction, si j'ouvrais la bouche, je ne pourrais plus m'arrêter de pleurer. Il m'en voulait. De quoi, je n'en sais rien, mais il avait quelque chose à me reprocher. Comment expliquer son attitude sinon ? Certes, nous avions eut une dispute sérieuse, mais nous avions réussis à la mettre de côté. Bon d'accord, pas tout à fait, mais l'un comme l'autre, avions tenter de passer à côté toute la semaine, et quand il 'avait proposé cette journée au lac, malgré mes réticences, j'avais accepté. J'avais fait des effort, mais quoique je fasse, quoique je dise, j'avais toujours cette désagréable impression de n'être qu'un boulet, un boulet dont il voulait se débarrasser.

Il se moque de moi, pensais-je, lorsqu'il me demanda de lui parler, de lui dire la vérité, sur mon état d'esprit du moment, car, pas idiot, il avait remarquer que quelque chose n'allait pas, mieux vaut tard que jamais. Néanmoins, c'était plutôt à moi de lui poser cette question. Je soupirais, quelque chose n'allait pas et il fallait que je sache ce que c'était, sinon, rien ne changerais et on courait à la catastrophe, je ne voulais pas le perdre.

- C'est plutôt à moi de te poser cette question, répondis-je en regardant au loin. Tu m'a emmené ici pour que l'on passe du temps tout les deux, et tu m'évite. Je ne comprends pas, qu'est-ce j'ai fais de mal ?

«C'est plutôt à moi de te poser cette question Tu m'a emmenée ici pour que l'on passe du temps tout les deux, et tu m'évites. Je ne comprends pas, qu'est-ce j'ai fais de mal ?»
Ce qu'elle venait de rire me redit perplexe? Je l'évitais? J'en avais pas l'impression, au contraire, je l'avais amenée ici pour qu'on puisse se rapprocher, alors pourquoi m'écarter d'elle en ce jour qui devrait être le notre?
«Heu... Je... Mais pourquoi tu dis que je t'évites ma chérie? Moi aujourd'hui, je veux juste passer du temps avec toi, qu'on oublie tout et qu'on profite à fond. Regarde où on est, ce n'est pas beau? Alors toi, dis-moi ce qu'il ne va pas. J'aime pas te voir comme ça, l'air tout maussade. Je veux que tu profites de ce magnifique soleil et du lac. Que tu sois heureuse Dawn.»

C'était assez paradoxal que je lui dise ça, après ce que j'avais pu faire la nuit passée. Enfin, non, je veux que Dawn soit heureuse et pour ça, il faut que je me taise.
Par contre, je ne comprenais pas pourquoi elle affirmait que je l'évitai? J'avais pourtant l'impression de tout bien faire aujourd'hui, d'être là pour elle, de l'écouter, et pourtant...
Qu'avais-je fais de mal?

Je me rappellai la journée et rien ne vint à mon esprit, rien sauf le coup de téléphone où en effet j'aurai pu tout bonnement le laissé sonné ou même ne pas décrocher en voyant le nom d'April. Mais c'était le seul moment où j'avais été absent avec Dawn aujourd'hui.
Qu'entendait-elle par distant ?

Oui, sa phrase me torturait l'esprit, alors, pour ne pas craquer, avant même que Dawn n'ai pu répondre à ma question, afin de savoir ce qu'il n'allait chez elle, je l'embrassai tendrement.
La pression, l'envie, surement un peu des deux, mais ce baiser me plaisait beaucoup. On n'en avait pas eu un aussi intense que celui-ci depuis le Bellagio.
Je perdis même le contrôle d'un de mes mains qui se posa sur la poitrine de Dawn. En y réfléchissant, cela pourrait-être très romantique de le faire sur un bateau... Mais Dawn, elle allait peu-être pensé que c'était un stratagème pour ne pas répondre à sa question ou autre...

Ethen évita soigneusement de répondre à ma question, la surprise de ce que je venais de lui dire se dessinait sur ses traits. Peut être que je me posais tout simplement trop de questions. Je l'ai dit, le souvenir de cette affreuse soirée était encore très vif dans mes pensées. Certes, ce n'était qu'une dispute. Tout les couples qui s'aiment s'engueulent, mais je savais que malheureusement, des disputes de ce genre, il y en aurait d'autres. Il en sera ainsi tant que cette fille sera dans le sillage d'Ethen. S'il pouvait, ne serait-ce qu'une fraction de seconde ouvrir les yeux et remarquer ce que moi j'ai vu, j'aurai l'esprit tranquille, mais malheureusement, il ne voyait rien. Oui, cette fichu dispute hantait mes pensées, mais il y avait autre chose et Ethen l'avait remarquer. Quelque chose me tracassais depuis quelques jours.

Juste avant l'ouverture du bal, lors de cette fameuse soirée, j'avais été malade. J'avais mis cela sur le compte des fruits de mer, d'autant que le lendemain, les nausées avaient continués. Sauf que voilà, c'était il y a déjà deux semaines, et j'avais toujours les mêmes symptômes. Et vendredi, alors que nous avions une audience importante au tribunal, j'avais été faire un tour aux toilettes, ou une fois de plus, je m'étais vidée. L'une des avocates de l'affaire était présente, et m'avais fait remarqué que c'était toujours comme ça pendant le premier trimestre. Sa remarque m'avais choquée. Elle avait l'air de croire que j'étais enceinte ! Avais-je grossis ? Je m'en serais rendu compte quand même, non ?

Toute la journée, j'avais retourner cette phrase dans ma tête et lorsque j'étais arrivée le soir, je m'étais précipiter dans la salle de bain pour vérifier ma boîte de pilule. J'avais une petite manie, lorsqu'une plaquette se terminait, si il y en avait d'autre dans la boite, je la conservait. Cette fantaisie me servait aujourd'hui ! Mais ma collègue se trompait. J'avais recompter plusieurs fois et je ne l'avais jamais oublier. Puis, après un vague sentiment de soulagement, la panique s'était emparer de moi, je faisais peut être partie du 1% de femmes qui tombaient enceinte malgré la pilule contraceptive ! J'avais cogiter pendant longtemps jusqu'à me souvenir que mes règles étaient prévu pour dans 12 jours, je ne pouvais donc pas être enceinte, et quand bien même s'était le cas, je n'aurais pas ce genre de symptômes.

N'empêche, j'étais malade, surement une gastroentérite ou une grippe intestinale et si d'ici à la fin de la semaine, ça persistait, j'irais voir le médecin pour me faire soigner. Et dans la nuit de samedi à vendredi, un autre souci était venu me grignoter la tête. J'avais un rêve, si on peut appeler ça un rêve, j'avais donc rêver que j'étais belle et bien enceinte et qu'Ethen me quittait à l'annonce de la nouvelle. Seulement, je ne pouvais pas lui parler de mes craintes, encore moins de mes doutes, surtout pas avec ce qui s'était passer entre nous. J'étais donc anxieuse et mon anxiété me laissais penser qu'Ethen s'éloignait de moi. Alors qu'en réfléchissant bien, si il avait l'intention de me quitter, il ne m'aurait pas proposer cette journée en amoureux. Il fallait que je me secoue et que j'arrête d'avoir les idées noires.

Alors que j'allais lui répondre un truc idiot concernant le boulot pour ne pas l'inquiété, Ethen m'en empêcha par un baiser. Un baiser qui tombait à pic et cela faisait bien deux semaines qu'il ne m'avait pas embrassé de cette façon là. Je me rendis compte qu'il m'avait manquer depuis tout ce temps et mes doutes s'envolèrent d'un seul coup, balayé par ce baiser à la fois doux, sensuel, passionné, tendre. Mon cœur s'emballa lorsqu'il balada l'une de ses mains sur ma poitrine.

Alors que je me préparai à passer à la vitesse supérieur, dénouer le noeud qui tenait son haut de maillot de bain puisque Dawn ne montrait aucune résistance, et que mon coeur s'emballait quand je commençai à tirer la ficelle, le bateau fut frappé de plein fouet et me fit même perdre l'équilibre.
Allongé au sol, je me relevai difficilement parce que le bateau tanguait à cause du coup qu'il avait reçu.
«C'est quoi ce bordel?» ai-je crié en regardant Dawn qui ne devait pas comprendre non plus ce qui venait d'arriver.

C'est en me relevant que je compris tout de suite ce qu'il venait d'arriver. Un pédalo venait de heurter la coque et le couple qui le dirigeait s'était mis debout confus de ce qu'il venait de se passer. J'allai du côté où l'impact avait eu lieu et regardai la coque. Un petit creux témoignait de l'incident. Harry allait me tuer, son bateau, son précieux bateau, je l'avais abîmé. Ce n'était pas de ma faute, mais le connaissant il n'allait jamais vouloir m'écouter et j'allais être en tord dans tous les cas. Énervé par ce stupide incident, je regardai le couple qui s'était rassis dans leur pédalo.
«Vous ne pouvez pas regarder où vous allez?
- Hé doucement mon bonhomme, tu peux aussi mettre ton ancre, ton bateau arrivait droit sur nous!
- Mais vous rigolez ou quoi? Vous ne savez pas conduire un pédalo? » ai-je hurlé à l'homme qui tentait de me tenir tête.
Puis je fis un geste, du bras pour lui dire de partir, sans quoi, j'allais finir par descendre de bateau et monter sur son pédalo.

Je regardai Dawn. Elle était tout aussi gênée que moi je pense. D'une part parce que notre rapprochement avait été écourté et que par ailleurs, elle savait que nous allions avoir des soucis avec Harry, même pour une petite éraflure comme celle-ci.
Pourtant, malgré tout, je voulais reprendre où nous en étions, je ne voulais pas me laisser emporter par cette mauvaise rencontre. Non, je voulais reprendre exactement où nous en étions, mais alors que je revins vers Dawn, elle se recula, devint blanche et se précipita au bord du bateau et y rendre le repas que nous avions plus tôt dans la journée, mangé.

Paniqué, inquiet, je me suis jeté vers elle, je pris ses cheveux et les relevai pour ne pas qu'ils tombent.
«Dawn, ça va? Tu as le mal de mer? C'est la secousse c'est ça?» Bien évidemment, elle ne m'a pas répondu, elle était trop mal pour dire la moindre chose.
Elle finit par se laisser tomber au sol du bateau, et s'allonger, épuisée. Je parti chercher dans la cabine mon sac que je mis derrière sa tête pour faire appuie.
«On va rentrer d'accord.»
Je touchai son front, il n'était pas chaud, peut-être avait-elle attrapé une insolation ou le poulet qu'elle avait mangé n'était pas bien passé? Je me posai milles questions et dans le doute, je préférai rentrer, qu'elle soit dans un endroit familier et qu'elle s'y repose. Dawn, n'avait pas l'air bien, ses yeux se fermaient, son visage était pâl.
Inconsciemment je posai ma main sur son ventre et lui dit. «Ca ira.»

Après l'avoir embrassé sur le front et caressé sa joue glaciale, je me levai et la regardai, allongée au sol. Je voulais l'aider et la seule chose que je pouvais faire c'était de rentrer.
Harry allait être furieux pour le bateau, mais l'état de Dawn allait peut-être faire avaler mieux la pilule à notre voisin.
«Foutu pédalo.» dis-je tout bas alors que j'abandonnai Dawn sur le parquet du bateau et me rendais à la cabine pour nous conduire au petit 'port' du lac et y remettre le bateau.

Spoiler:

Spoiler:

Tout allait pour le mieux, pour la première fois depuis deux semaines, on se laissait enfin aller, on se retrouvait vraiment, et un choc dans le bateau avait tout fait foirer ! Le choc était tel qu'il fit tomber Ethen à la renverse. Lorsqu'il se leva, il compris ce qui s'était passer. De là ou je me trouvait, je ne voyais rien, mais je le devinais. Apparemment un pédalo nous avait foncé dessus et j'imaginais déjà la tête de Harry lorsqu'on le lui dirais. Mais le mal était fait et pour une fois, ce n'était pas de notre faute. Ethen revint vers moi, et je me sentis mal. Prise de nausée, j’eus tout juste le temps de me pencher et tout ce que je venais de manger était partie à l'eau. Mais cette fois, c'était différent. Habituellement, une fois la nausée passer, je me sentais mieux, là, je senti mes jambes cédées sous mon poids et je me laissai tomber par terre.

Ethen me posa diverses questions, il avait l'air inquiet. Il croyait que j'avais le mal de mer, ce qui était faut, mais je n'eus pas la possibilité de lui répondre, tellement je me sentais mal, épuisée, vidée. J'avais l'impression de peser une tonne, comme lorsque j'avais attraper la grippe. C'était peut être ce que j'avais finalement. J'avais pris la pluie quelques jours avant la soirée de charité, ça venait peut être de là. Ethen semblait penser que la meilleure solution pour moi était que l'on rentre, mais je ne le voulais pas. Je tentais de protesté, mais, résigné, il ne m'écouta pas et se contenta de poser un baiser sur mon front avant de se rendre au poste de conduite pour nous ramener au port.

Je ne me souviens plus très bien, comment je suis arrivée à la maison, j'ai du m'endormir dans le bateau ou dans la voiture, mais quand j'ai ouvert les yeux, je me sentais mieux et j'étais confortablement installée dans le canapé. Dehors, j'entendais les voix d'Ethen et d'Harry, et ça avait l'air de chauffer !

Dawn ne se sentait vraiment pas bien, au point de fermer ses yeux et je ne savais pas si elle dormait ou si elle n'avait plus la force de les ouvrir. Dans le doute, c'est avec soin que je l'ai posée dans la voiture, allongée sur la banquette arrière, allongée.
Nous avons mis peu de temps pour rentrer, la route était dégagée et en une petite demie-heure nous sommes arrivés chez nous.

Toujours avec délicatesse, je pris Dawn dans mes bras et la menai dans le salon où je l'allongeai sur le canapé. Je pris le petit pled blanc et la recouvris pour ne pas qu'elle ait froid. Je lui posai une question, mais aucune réponse ne vint. Je pensai alors qu'elle devait dormir.
Je m'assis dans le fauteuil, les jambes écartées sur lesquelles étaient posés mes coudes et la regardai. Son visage avait repris des couleurs et elle semblait plus sereine.

On sonna à la porte principale. Ne voulant pas que l'on reveille Dawn, je sautai du fauteuil et courrai en direction de la porte pour ouvrir à l'individu. C'était Harry, sans doute venait-il récupérer les clefs de son bateau.
Je passai la porte que je fermai derrière moi pour ne pas déranger Dawn.

«Harry, ça va?
- Oui et toi? Où est Dawn?
- Elle ne se sent pas bien, elle dort.
- Ah j’espère qu'elle ira mieux. Je viens récupérer les clefs de mon petit bijou.
- Ah oui... hum à ce sujet, faut que je te parle...lui dis-je en fouillant dans ma poche.
- J'aime pas du tout le ton que tu prends.
- Hum, on a eu un petit accrochage sur le lac.
- Oh, non, dis-moi que c'est pas vrai!!! Je t'avais dis de faire attention!
- C'est ce que j'ai fais, mais un pédalo nous a foncé dedans.
- Ethen, putain, mec! C'est pas vrai quoi! La coque est fendue? Me demanda Harry alors qu'il se prit la tête dans ses mains et commençait à tourner en rond, énervé.
- Y'as juste un petit creux...
- Juste? Tu te fous de moi Ethen? Ce "juste" va me coûter un bras! Putain man, j't'avais dis de faire attention, t'es irresponsable!
- Hey, Harry, j'ai rien pu faire, le pédalo nous fonçait droit dessus! Même en manoeuvrant je n'aurai pas pu l'éviter.
- Quoi??? Non, mais tu... Tu viens d’abîmer MON bateau!cria-t-il accompagné de geste de bras et il me poussa légèrement vers l'arrière.
- Harry, ne me touche pas putain! J'te dis que j'y peux rien, je réparerai les dégâts si tu veux.
- Y'a intérêt dit-il en m'arrachant le trousseau des mains. Il me jeta un regard noir, leva les yeux au ciel et partit dans sa voiture. La fenêtre ouverte, alors que sa voiture s'engageai sur la route, il me hurla Ethen, j'te jure que s'il y a une fissure, t'auras à faire à moi.
- Y'a juste un creux j'te dis.» Je ne savais pas s'il m'avait entendu, mais au moins c'était dit.
Cette dispute m'avait mis sur les nerfs et j'avais essayé de tempérer la conversation au maximum. Malgré mes efforts de contenir la dispute, nos cris avaient surement dû réveiller Dawn. Même la vieille bique qui habitait en face de chez nous, était sorti sur son perron pour voir l'altercation.

Je retournai dans la maison sans faire de bruit, au cas ou Dawn dormait encore mais je la vis assise sur le canapé, le pled sur ses genoux.

Ethen et notre voisin, Harry devaient sûrement se disputer à cause du bateau. Connaissant Harry, il avait du s'emporter, car c'est vrai qu'il n'y avait pas grand chose. Le bruit de la dispute m'avait réveiller, mais je me sentais beaucoup mieux. Il me fallut plusieurs minutes pour me rappeler ce qui s'était passé et la déception me gagna, j'avais encore une fois tout gâcher. Certes, j'étais malade, mais je me sentais tout de même responsable de ce qui s'était passé.

Lorsque Ethen rentra dans la maison, puis, dans le salon, il me trouva assise sur le canapé, la couverture blanche sur les genoux. J'avais retrouvé des couleurs, j'avais même un peut faim, mais cela était du au fait, que je n'avais rien dans le ventre, puisque le peut que j'avais manger, je l'avais rendu. Il m'expliqua la scène qui venait d'avoir lieu et s'excusa de m'avoir réveiller. Je haussais les épaules, l'air de dire 'bah, il finira bien par se calmer lorsqu'il verra que ce n'est qu'une petite bosse', mais d'après Ethen s'était mal le connaitre. C'était vrai, d’ailleurs, je ne le connaissais pas très bien.

Ensuite, Ethen voulu appeler le médecin, mais je lui signala que ce n'était pas nécessaire, j'avais seulement du attraper une petite intoxication alimentaire, ça m'apprendra à vouloir manger du poulet. Il ne semblait pas d'accord, mais comme moi, il voulait éviter une autre dispute et n'insista plus.

Spoiler:

«Ah, tu es réveillée... C'est moi qui? Harry m'a pris la tête à cause de son bateau. Je suis désolé d'avoir autant crié et de t'avoir réveillée pas la même occasion. Qu'est qu'il peut être con cet Harry quand il s'y met.» dis-je tout en m’asseyant dans le fauteuil qui bordait la table basse.

Dawn avait meilleure mine, mais son état m'inquiétait. Je me souvins que ce n'était pas la première fois ce mois-ci qu'elle vomissait et, étant un homme prudent, je préférai appeler le médecin et m'assurer qu'il ne lui arrivait rien de grave. Mais Dawn, têtue tout autant que moi, me demanda de ne pas le faire et m'assura que tout allait pour le mieux.
Je n'aimai pas être dans le doute, ne pas savoir comment allait réellement Dawn, mais je ne voulais pas immiscer une autre dispute alors je préférai me taire et lui laisser le choix de faire ce que bon lui semblait, même si selon moi, un médecin aurait été la meilleure solution.

Mon montre indiquait les 19h. L'heure de l'émission de Dawn qui était diffusée même le dimanche. Je pris la télécommande et lui demandai si elle voulait regarder son TalkShow.

Pendant ce temps je pensais appeler ma mère qui était à l'hôpital et qui n''était pas dans ses meilleurs et passer aussi, un coup de fil à ma soeur dont je n'avais pas eu de nouvelles cette semaine. Bien sûr il était hors de question que je passe ses coup de téléphone devant Dawn, dont je ne voulais pas l'inquiéter concernant ma mère et la rendre encore plus malade à cause de ma soeur. C'est pourquoi, je priai secrètement qu'elle accepte de regarder la TV pour que je puisse m'isoler dans le bureau.

Mais connaissant Dawn et la journée qu'on avait passée, elle préférai sans doute qu'on discute ou qu'on profite de derniers moments entre nous.

Mais rien de tout ça... au moment où je finis ma phrase, la sonnerie du portable de Dawn retenti.

J'avais deux téléphones portables. Mon mobile personnel, celui qui était réservé à la famille, aux amis, à Ethen et un mobile d'urgence pour le bureau. Il n'avait encore jamais sonner depuis presque deux ans que je l'avais, mais j'avais l'obligation de le garder allumer constamment et de ne jamais le tenir éloigner de moi. Je m'étais toujours demander à quoi un truc pareil pouvait bien me servir et ce soir là, après une journée plutôt riche en émotion, il sonna. Surprise, inquiète, je mis plusieurs secondes avant de comprendre que j'allais devoir écourter mon dimanche et passer une nuit blanche.

- Allo ?
- Dawn ? C'est Colleen, il faut que tu vienne, y'a urgence !
- Hein ? ou ça ?
- Au bureau que tu es sotte ! Violett est morte ...
- Quoi ?
- Oui, Violett, notre témoin.
- Merde, ... euh ... j'arrive tout de suite, Ethen me déposera.
- Inutile, j'ai dit à Teddy de passer te prendre.
- Ah ...
- ...

Elle venait de raccrocher, me laissant dans l’embarras. Je me leva, gênée de devoir planter Ethen sans plus d'explication. Violett était une jeune femme d'une trentaine d'année, jeune mariée et fraichement mère de famille. Elle était serveuse, et avait été témoin, involontairement d'un crime. Cela avait eut lieu dans un parking souterrain, elle avait tout juste eut le temps de s’enfuir, mais le meurtrier l'avait vu. Nous l'avions placé, elle et sa famille, sous le programme de protection des témoins, le temps de boucler l'enquête, afin qu'elle puisse témoigner et faire condamner ce type. Malheureusement, il avait retrouver sa trace. J'ignore comment elle était morte, mais sa disparition me troublait. Cette fille, c'était la joie de vivre incarnée, et elle venait d'avoir un bébé. Rien que d'y penser, j'en avais les larmes aux yeux.

- Euh ... Tu te souviens de Violett ? La jeune femme dont je t'ai parlé ? Ethen me signe que oui. Elle viens de se faire assassiné, il faut que je parte au bureau, je suis désolée. Compréhensif, Ethen ne fit pas d'objection et se leva, sans doute avait-il l'intention de m'accompagner. Inutile, Teddy passe me prendre, dis-je, honteuse. Ne t'énerve pas, je n'y suis pour rien, c'est Colleen qui lui à dit de venir me chercher, il ne devrait plus tarder.

Je voyais bien que cela ne lui plaisait pas, mais après tout, chacun son tour. Je quitta la pièce afin de me changer, je n'allais pas aller au bureau vêtue d'un pantalon de survêtement et d'un débardeur limite bon pour l'armée du salut. Je sortis un pantalon noir ainsi qu'une chemise de couleur bleu ciel, noua mes cheveux en une longue tresse, pris mon sac à main et alors que je me faufilais dans le couleur, ma paire de ballerines à la main, on sonna à la porte. Merde, moi qui voulait éviter une confrontation entre mon petit ami et mon collègue de travail, s'était rater. J'entendis Ethen saluer froidement Teddy, et Teddy lui répondre d'un ton enjouer, l'air de dire 'mon p'tit gars, c'est avec moi qu'elle vas passé la nuit !'. Je n'aimais pas le ton qu'il employait, car pour moi, il n'était qu'un ami, rien de plus.

Spoiler:

Le téléphone de Dawn sonna seulement, ce n'était pas la sonnerie habituelle. Ce son était inquiétant puisqu'il provenait du portable professionnel de Dawn, et qui ne sonne que très rarement, uniquement pour les urgences.
Elle prit un temps avant de répondre.

Je compris très vite qu'à l'autre bout du fil il s'agissait de Colleen, une collègue de Dawn, très sympa et apparemment, elle avait besoin de Dawn. Oui, même un Dimanche.
Leur petite discussion continua puis Dawn raccrocha d'un coup et se tourna vers moi.
«Euh ... Tu te souviens de Violett ? La jeune femme dont je t'ai parlé ?»
Je cherchai dans ma mémoire qui était cette femme, Violett. Puis, comme une illumination, je me souvins qui elle était et les nouvelles n'avaient pas l'air d'être très joyeuses. En effet, Dawn pris un air grave et enchaîna et m'informa qu'elle avait été tuée.

On était dimanche et le dimanche, les transports ne passent que toutes les heures et, ici, il s'agissait d'une urgence. Donc, c'est de toute évidence que je me levai et proposai à Dawn de l'emmener à son lieu de travail, en voiture, mais elle me stoppa immédiatement pour m'annoncer un petit détail qui n'allait pas me plaire.
«Inutile, Teddy passe me prendre, dis-je, honteuse. Ne t'énerve pas, je n'y suis pour rien, c'est Colleen qui lui à dit de venir me chercher, il ne devrait plus tarder.»

Puisque c'est Colleen qui avait demandé qu'on vienne chercher Dawn, je ne pouvais rien faire, rien dire, rien contester, mais pour autant, savoir que Teddy allait venir la chercher me rendait nerveux. En faite, non, j'avais juste pas envie qu'il soit avec elle...
Mon point, de colère, se serra sans que je puisse le diriger.

Dawn parti dans la chambre, sans rien ajouter. Elle devait, surement, éviter cette conversation qui allait encore atterrir sur le même sujet.

Je m'assis sur le canapé et songea. Si ce mec faisait la moindre petite allusion à Dawn dans la journée, il entendra parler de moi.
Il avait déjà essayé de la draguer, il lui avait même foutu la main aux fesses et ce jour là, j'étais sorti de mes gonds! J'avais foncé à sa société et l'avais affiché devant toutes les nenettes de son boulot. Oh, lui n'en avait eu rien à faire, au contraire, on aurait dit qu'il était content que j'attire toute l'attention sur lui, mais au moins, pour moi, dans ma tête c'était clair, j'avais fais le point et il était prévenu, Dawn est à moi et rien qu'à moi. Ce qui est quand même assez paradoxal puisque j'étais moi-même parti voir ailleurs... Mais ne revenons pas sur ce sujet.

On sonna à la porte. La sonette m'extirpa de mes pensées et je pensais que Dawn allait accourir à la porte, mais elle n'avait pas dû entendre puisque personne ne se présenta à la porte. Je savais pertinemment que derrière la porte, j'allais trouver Teddy, avec son sourire de séducteur raté.
Je me tattais à aller ouvrir, mais au bout du deuxième appel, Dawn n'étant toujours pas sortie de la chambre.

Je me levai, me dirigeai vers la porte. Une fois devant, je soufflai bruyamment et ouvrit, un sourire hypocrite accroché aux lèvres.
«Teddy, comment-vas-tu?
- Bien. Où est Dawn?
- Elle n'est pas encore prête.
- Elle se fait belle pour moi?
- Je ne pense pas Teddy, elle s'habille juste pour être présentable à aller au boulot.
- C'est ce qu'on dit. »

A ce moment là, Dawn arriva derrière moi. Je profitai de sa présence, comme un chien voulant marquer son territoire, et montrer à Teddy que Dawn était à moi, de l'embrasser langoureusement, devant cet incapable. Notre baiser ne fut pas long, Dawn se retira délicatement, surement un peu gênée par la scène devant son collègue, mais elle assistait à un combat de coq. Nous faisions tout pour lui plaire et ce que Teddy ne comprenait pas, c'est que ce combat n'avait pas d'issus pour lui... la défaite lui était assurée.

«Dawn, tu m'appelleras quand tu seras à ton boulot ok. » lui ai-je demandé pour me rassurer alors que je la voyais s'éloigner, sur le petit chemin à travers le jardin, en compagnie de Teddy, mon ennemie juré.

Spoiler:

Lorsque j'arrivais dans le hall d'entrée, je trouvais Ethen droit comme un "I", face à un Teddy très décontracté dans son costume hors de prix. Je perçu une partie de leur conversation et un sourire vint se dessiner sur mes lèvres. Si Teddy parlait avec beaucoup d'assurance, Ethen se faisait violence pour ne pas lui casser la figure. Je félicitais son self-control, car moi, à sa place, je lui aurais mis une belle baigne depuis longtemps ! Ce n'est pas cette blonde à la piscine qui osera dire le contraire, et April avait faillit avoir le même sort. D'ailleurs, je pourrais jouer la carte de la mesquinerie et glisser à mon petit ami un 'c'est qui la folle dingue, maintenant ?' Mais je ne le ferais pas, je m'étais assez donner en spectacle. N’empêche, j'étais contente de voir que malgré qu'il se soit emporter, Ethen était comme moi : jaloux ! Je me fichais pas mal de l'intérêt que Teddy me portais, mais contrairement à mon mec, je ne le niais pas. Je savais parfaitement que Teddy voulait me mettre dans son lit, j'avais mis les choses au clair à plusieurs reprises, et je soupçonnais Colleen de marcher avec lui. Elle savait parfaitement que j'avais quelqu'un dans ma vie, mais elle adorait Teddy, et j'étais persuader qu'elle serait ravie de le voir réussir. Je n'en avais jamais parler à Ethen, je ne voulais pas qu'il s'énerve et qu'après, on s'engueule. Mais Teddy n'avait pas intérêt à me chercher, sinon, j'allais vite m’énerver.

Enfin, lorsque je fut prête et qu'Ethen remarqua ma présence, il me prit dans ses bras en m'embrassant avec des airs de propriétaire. Je le laissa m'embrasser, mais je n'éternisa pas ce baiser. Pas parce que je n'en avait pas envie, mais parce la présence de mon collègue me mettais mal à l'aise. Ethen me demanda de l'appeler lorsque je serais arrivé. Je lui en fit la promesse, de toute manière, c'était mon intention. J'en profitais pour lui glisser un autre 'je t'aime', une façon de me faire pardonner de devoir l’abandonner un dimanche soir. D'autant plus, que je ne savais pas si je pourrais rentrer dormir.

Arrivée là bas, je m’empressais de téléphoner à Ethen, ce qui énerva Teddy. La réunion s'éternisa, je n'en voyais plus le bout. Au bout d'un moment, je fut obligé de partir aux toilettes, une nouvelle nausée m'avais prit, après avoir vu les photographies de la malheureuse Violett. Je ne l'avais pas supporter, et comme je n'avais pratiquement rien avaler de la journée, cela m'avais encore plus fatiguée. Néanmoins, j'étais une coriace et je ne voulais pas rentrée avant d'en avoir terminer.

Quand enfin, je put rentré chez moi, il était près de trois heures du matin. Teddy m'ayant prit la tête toute la soirée, je prit un taxi, qui me déposa devant chez moi. Les lumières étaient allumées. Bizarre. Ethen ne dormait apparemment pas. M'avait-il attendu ? ou s'était-il lever pour boire un verre d'eau ? J'ouvris la porte d'entrée, et me dirigea vers la source de lumière, celle-ci provenait de la cuisine, ou je trouvais mon petit ami, vêtu d'un bas de survêtement, en train de boire un verre de lait.

- Coucou, dis-je, avec un sourire fatigué, lorsqu'il leva la tête vers moi.

Après le départ de Dawn, je reçu un appel de sa part m'informant qu'elle était bien arrivée. Je ne pu m'empêcher à la fin de notre conversation, glisser un petit mot doux, afin de me poser dans son esprit, même si je le sais elle pense à moi. Néanmoins, Teddy étant dans les parages, à ses côtés je préférai prendre cette précaution.

Eh maintenant, me voilà, seul, avec Pomme, un Dimanche soir, après avoir tenté de passer une une journée romantique au lac. Tous mes efforts étaient vains, je n'arrivais pas à me sortir cet évènement du Bellagio de la tête.
Peut-être que ce moment de solitude allait m'aider à faire le vide.

J'avais tord. Tous mes problèmes refaisaient surface. Ma mère si fragile qui était à l'hôpital, ma soeur qui avait eu un moins très rude et à qui j'allais devoir donner un peu d'argent, Hermione et son ami qui a refait surface, mon boulot et cette 'loveaffair'
En plus de ça, Pomme avait eu la bonne idée de s'attaquer à un rouleau de sopalin qui fut déchiqueté en petit morceau à travers les 4 coins de la maison.

Je n'en pouvais plus et je pense que si je n'avais pas eu cette idée, j'aurai craqué.

Après avoir ramassé un à un les petits découpages de Pomme, je me changeai, mis un short noir, un t-shirt bleu, pris mon casque audio et pris l'initiative d'aller courir dans la rue. Je pris Pomme en laisse, c'était l'occasion aussi pour elle de se défouler et de la fatiguer un peu.

La nuit commençait à tomber, mais cela ne faisait rien, l'air allait être beaucoup plus frais et propice au jogging. Je n'allai pas très loin, courir dans le pâté de maison, alors que la lumière naturelle laissait place à la lumière lugubre des néons.
Cela devait faire 1h30 que je courrais et je décidai de faire une petite pause au bonheur certain de Pomme qui s'écroula au sol, haletant.

Je m'assis sur un banc de la rue et bu l'eau de la bourde qui était accrochée à mon sac à dos
Soudain, un bruit de portière de voiture dans mon dos, brisa le silence tranquille du quartier. Dans une petite impasse se trouvaient une grosse berline noire garée ainsi que deux hommes habillés de veste de cuir. Je discernais devant eux, une femme, chétive, tenant son sac dans les mains.

Je me levai, interloqué par la scène et observai plus attentivement. Une lame sortait de la main droite d'entre eux et la petite femme commençait à supplier ses hommes de la laisser partir.
Sans réfléchir, je pris mon téléphone, composa le numéro de la police.

«911 emergency, je vous écoute quelle est votre urgence.
- Madame, une jeune femme se fait agresser devant moi.
- Où est le lieu de l'urgence.
- Heu, un instant... heu... 23 spencer street, Las Vegas.
- Veuillez me décrire la scène s'il vous plait, combien de personnes?
- 2 hommes et une femmes qui se fait agressée
- Sont-ils armés?
- Je ne vois pas bien de là où je suis, je vois juste qu'un d'entre eux a un couteau.
- Nous envoyons une patrouille. Restez en ligne, n'intervenez pas.
- D'accords...
- Veuillez garder votre calme. Restez où vous êtes.
- Je veux bien, mais là, j'entends la femme crier! Venez vite!
- La police est en chemin, restez caché. »

Comme si j'avais besoin de ça! Comme si tous mes problèmes ne suffisaient pas, il fallait que je tombe sur une histoire comme ça.
Quelques secondes plus tard, alors que j'étais encore au téléphone avec les urgences, une voiture de police se stoppa face à moi et les policiers se sont immédiatement dirigés vers la ruelle, où sans doute, la jeune femme subissait les pires atrocités.
Je n'avais pas eu le droit d'intervenir, et je m'en voulais. J'aurai dû, écouter mon instinct et venir en aide à cette femme... Seulement, le mal était fait, j'étais resté caché, comme me le demandait l'agent que j'avais eu au téléphone.

L'équipe de police arrivante me posa durant au moins 1 heure des questions à propos de ce que j'avais vu, ce que j'avais fait puis me laissèrent partir. Je ne sais même pas si les deux hommes ont été arrêtés puisqu'immédiatement, à l'arrivée de la police, un des gardiens de la paix m'a pris à part et m'a amené dans une camionnette pour m'interroger.

Il était environ 23h quand je posai le pied chez nous. Quelle aventure.
Maintenant, je savais que des agresseurs sévissaient dans le quartier et il était désormais hors de questions que Dawn se charge de promener le chien sans moi.

Je ne pu fermer l'oeil de la nuit, j'appelai Eden pour savoir si tout allait bien pour elle et lui dire qu'il fallait qu'elle fasse attention. Je parti même prévenir nos voisins de gauche, une famille de 3 enfants afin que dorénavent il fasse attention.

Cette histoire me restait en tête et quoi que je fasse, il m'était impossible de trouver le sommeil. Je me tournais dans le lit, mais rien à faire, le sommeil ne venait pas.
Je m'installai dans le canapé et allumai la TV. On ne parlait pas de cette petite affaire dont surement pas mal de gens se foutaient, mais j'avais espérer qu'une chaîne TV relais ce petit fait car j''étais dans l'incertitude totale. Ne pas savoir si les hommes avaient été arrêtés me travaillait et je ne pu m'empêcher d'appeler le commissariat pour leur demander. J'avais été un témoin clé dans l'affaire, j'avais le droit de savoir.
La réponse que m'apporta le standard ne fis qu'empirer les choses.

La jeune femme avait été violée et les deux brigands avaient réussi à partir avant que la police, pourtant rapide, n'arrive.

Oui, je m'en voulais. J'aurai pu intervenir, éviter ce drame et peut-être même coincer les deux zigotos. Maintenant, le quartier était pour moi dangereux. Je savais que deux bargeos se promenaient, dans nos rues, à la recherche de proies faciles. Des enfants? Des femmes?
Il me vint tout de suite à l'esprit que Dawn n'était pas très imposante et constituait une victime potentielle.

Oh moins, soyons honnête, ce soir, je n'aurai pas longtemps pensé à mon affaire du Bellagio... Oh non!

3heures du matin, et je continuai à cogiter et à m'e vouloir de ne pas être intervenu.
De plus, j'avais envoyé des sms à Dawn lui demandant de revenir en Taxi et non avec Teddy mais je n'avais pas eu de nouvelles. Et si elle avait eu l'idée de rentrer à pied?
J'étais fou, j'imaginai les pires scénario. Sa non réponse à mon SMS était invivable quand soudain, le bruit de serrure de la porte principale.

Dawn, c'était elle, elle rentrait enfin. Mieux vaut tard que jamais.

«Coucou. me dit-elle l'air épuisé
- Ah Dawn, te voilà enfin. Tu n'imagines même pas ce qu'il s'est passé. Une horreur.»

Dawn, malgré sa fatigue se concentra sur ce que je lui racontai de ma soirée. J'étais sérieux et je voulais qu'elle soit vraiment dorénavent très prudente.

«Je suis tellement heureux qu'il ne te soit rien arrivé.»

L'idée de rentrer à pieds m'avait effleuré l'esprit, mais après avoir écouter le récit d'Ethen concernant ce qu'il avait vu pendant sa sortie, je me félicitais de ne pas l'avoir fait. J'étais plutôt peureuse et incapable de me défendre. La preuve, chaque fois que je baffait quelqu'un, je me faisais mal ! Je frappais comme une fille, c'est bien ce que l'on dit, non ? Ethen semblait plus que soulager de me voir revenir. Je trouvais cela étrange, ce n'était pas la première fois que ça arrivait, et c'était bizarre qu'il réagisse ainsi que maintenant.

Cela me rappela qu'un peut plus tôt dans la journée de dimanche, je l'avais soupçonner de me cacher quelque chose, mais trop épuisée pour le moment, je préférais ne pas en reparler.

- On vas dormir ? demandais-je, après lui avoir expliquer que j'avais été contrainte d’éteindre mon téléphone portable, car je n'avais plus de batterie. Cela expliquait que je n'ai pas répondu à son SMS. Je m'en voulais d'ailleurs, car il avait vraiment l'air de s'être inquiété. On pourra dormir tard, le boss m'a dit que je pouvais me reposer, j'ai encore été malade, ajoutais-je, sans donner plus d'explications.

Nous allâmes nous coucher. Je m'endormis comme une masse, avant même d'avoir terminer de me déshabiller. Lorsque je me réveilla plusieurs plus tard. Le soleil était déjà haut dans le ciel. Je quitta le lit et me dirigea vers la cuisine. Ethen n'était pas là, mais il m'avait laisser de quoi prendre mon petit déjeuner. J'ignorais ou il se trouvait. Il n'avait pas laisser de mots et son portable était poser sur la table de la cuisine. Étrange. Ou pouvait-il être ?

Dawn était fatiguée, et même si elle comprenait ma crainte concernant les fous qui traînaient dans la rue, elle était fatiguée et voulait dormir.
Nous sommes donc allés au lit, mais je ne réussi qu'à trouver le sommeil qu'au bout d'une heure et c'est la fatigue extrême qui me permis de dormir enfin.

Ma nuit fut courte, alors que je ne travaillais pas aujourd'hui, mon horloge biologique me réveilla à 7h du matin.
L'horreur. Dawn dormait encore et c'était normal. Je m'extirpai du lit, très délicatement, afin de la laisser dans ses rêves. Ma tête était lourde, le sommeil qui me manquait me faisait tourner au ralentis.
Je pris, mon petit déjeuné, sur le plan de travail, assis sur le haut tabouret. Seul, enfin, il y avait juste Pomme assise dans le couloir, me regardant avec insistance.
Je bus mon café et pris mes fruits, mais mon physique n'allait pas mieux.
Je préparai le petit déjeuné de Dawn puis allai m'installer sur le canapé, afin de regarder les informations et espérer que cette nuit, ils auraient attrapé les deux violeurs. Mais rien, rien à leur propos, les médias informaient juste la population de notre quartier que deux individus dangereux rodaient. C'est tout.

J'étais inquiet. Je ne pu m'empêcher de penser à toutes les femmes que je connaissais, Eden, Hermione, , mes amies, mes clientes.... Je me rongeais l'esprit à ce propos.

Dehors, le soleil commençait à tisser ses premiers rayons. Je proposai à Pomme de sortir dans le jardin, qu'elle fasse ses besoins, et au moment d'ouvrir la porte je tombai nez à nez avec Harry. Il venait s'excuser pour son comportement abusif de la veille. Je ne lui en voulais pas et il me proposa d'aller chez lui, boire un coup, comme pour se réconcilier. Et de fil en aiguille finalmement, je restai chez lui plus longtemps que prévu.

Spoiler:

HS : Je voulais te le proposer aussi, je n'ai plus d'idées :)