Cela faisait 2 jours que j'étais arrivé à Las Vegas. Ma nouvelle vie pouvait enfin commencer. La veille, je n'avais pas pu sortir, exténué par mon déménagement et le changement d'horaire.
Bien que je dû parcourir beaucoup de fuseaux horaires pour mes tournois et même pour les déplacements organisés par mon école, je ne m'y faisais jamais. A chaque fois, le soir-même où j'arrivais dans la nouvelle ville, j'étais crevé, claqué et exténué, je dormais plus que convenu.

Nous étions donc le lendemain de mon arrivée et ce soir, je comptais explorer cette nouvelle ville qui était la mienne. Même si je ne connaissais personne, j'entrepris de partir découvrir la ville du pêcher à la recherche de night club sympa et pourquoi pas y faire de nouvelles rencontre.

Dans ma chambre d'hôtel, payée par les frais de ma boîte, je me suis donc habillé pour les circonstances. Une chemise blanche assortie sur un jean levis délavé. Tenu qui avait la classe, mais en même temps décontracté. Evidemment, je n'avais pas boutonné ma chemise jusqu'au col, mais j'avais laissé ouvert 2-3 boutons laissant apercevoir à moitié mes pectoraux.

Je pris mon porte feuille que je glissai dans la poche arrière de mon jean. Mes clefs en poche, je suis allé sur le parking, récupérer ma voiture.
La petite horloge de la console affichait les 23h30, heure idéale pour aller en soirée.
En faite, je n'avais pas démarrer parce que, tout simplement, je n'avais de plan prévu pour ce soir, je ne savais à quelle boîte où aller, je ne connaissais pas les endroits 'swag' de la ville.

Peu importe, après un moment de réflexion, je me suis résolu à aller au premier endroit qui me semblerait correct. Je suis alors allé en direction du centre ville, où la lumière superficielle laisse la ville constamment éveillée.
Je me suis enfoncé dans un parking souterrain, et une fois sorti, je marchai sur les trottoirs éclairés de lumières bleues et rouges. Cette ambiance de fête me mettait en joie. Je le sentais, je le savais, j'allais m'éclater toute la nuit, seul ou non, mais j'allais m'amuser.

Après peut-être 15 minutes de marche, un affichage lumineux attira mon attention. En bas de l'enseigne, une file de personnes attendaient. Je me suis rapproché de toutes ce monde, plus particulièrement de deux filles, courte vêtues et me suis permis de les questionner.
«Excusez-moi, vous savez qui mixe ici ce soir ?»
Elles me regardèrent et semblait ne pas comprendre ma langue... des étrangères, sans aucun doute.
Je me laissai tenter par ce lieu qui semblait 'hupé' vu la queue qui longeait les murs. J'allai au bout de la file qui stagnait au bout de 10 minutes d'attente déjà. Je commençais à m'impatienter. Je n'avais jamais autant attendu pour entrer dans une party... 5 minutes écoulées, j'avais avancé de trois pas... quelle progression... J'ai alors pensé que j'étais tombé sur la boite la plus prisée de Las Vegas et que les entrées étaient très limitées.

Je mettais rapproché d'encore 3 pas de la porte d'entrée, tapissée d'un velours rouge et surveillée par deux énormes videurs black, quand soudain, une voix, au loin criait mon prénom. «Ethen !» avais-je entendu... mais je ne devais pas être le seul Ethen sur Las Vegas, surtout que je ne connaissais personne ici, alors je ne me préoccupai pas de l'appel quand une seconde fois, mon prénom résonna.
Cette fois, curieux, je me suis alors tourné vers la source sonore qui venait de l'autre côté de la rue.
Un mec faisait de grands signes avec ces bras, en ma direction, il était entouré de deux autres hommes, qui semblaient avoir à peu près le même âge que lui.

Je ne comprenais pas... est-ce vraiment à moi qu'il faisait ces signes? Il m'était difficile de voir son visage à causes des lumières qui m'éblouissaient mais surtout à cause des voitures qui roulaient sur la route qui nous séparait et qui saccadaient ma vision.
Il se détacha de son groupe, avança, traversa la rue, et plus il se rapprochait et plus les détails de son visage m'étaient familier.
C'est seulement, une fois, son pied posé sur le même trottoir que moi, que je pu reconnaître qui était ce mystérieux inconnu qui m’appelait.

En réalité, il n'était pas si inconnu... Oh non ! Il s'agissait de Garret, un de mes cousins, du côté paternel. Cela faisait une éternité que l'on ne s'était pas vu. Depuis la séparation de ses parents, Garret était parti vivre chez sa mère et je n'avais eu plus aucun contact avec lui, jusqu'à ce jour-ci.
Très étonné, ma main tapa dans sa main tendu, et nous nous sommes étreignez comme des frères qui se retrouvent après une guerre. Sa présence ici, ce soir à Las Vegas me réchauffa le coeur.

Nous nous sommes éloignés l'un l'autre et il me posa une question étrange, accompagné d'un rire moqueur.
Garret pouvais se permettre de se rire de moi, nous avions tellement partagé de bons moments ensembles, des rires, des pleurs, des joies, que sa moquerie ne me touchait pas, au contraire, j'avais tendance à en rire moi-même.
«J'vais en boîte pourquoi?»

Il éclata encore plus de rire quand ma réponse fut prononcée. Il posa sa main sur mon épaule et m’entraîna hors de la queue, dans laquelle j'avais tout de même passé plus de 20 minutes à attendre.
Après quelques banalités échangées entre nous, il me demanda de le suivre. Nous traversâmes la circulation bloquée de la route, et arrivâmes devant ses deux amis.

Le plus simplement au monde, il me proposa de les suivre dans un endroit où là, ma soirée allait bien s'annoncée, un endroit où l'on est sûr de s'amuser, un endroit tel qu'on les aime à Las Vegas, un endroit où quoiqu'il s'y passe dedans reste dedans. Cet endroit, le pure nightclub.